Un voilier en kit

L'idée est de créer un kit de bateau facile à monter à partir d'une coque de noix. On pourra adapter la difficulté en fonction de l'âge et des outils disponibles.

Les Gabiers chimériques proposent la fabrication d'une maquette de barque facile à réaliser et très réaliste !

 
   

 
 

Inventaire des pièces.

 

On trouve:

- la coque,

- le pont,

- le mât,

- la barre et le safran déjà collés,

- le foc,

- la grand-voile,

- du papier froissé bleu,

- une réserve de corde,

- de la colle à bois,

- et une pince.

 
       
 

L'anneau pour accrocher la bôme au

mât s'appelle le vit-de-mulet. Il est

déjà monté à la base du mât.

 

Sur notre maquette, le vit-de-mulet peut se déplacer en hauteur pour tendre la grand-voile.

 

La bôme possède un crochet qui viendra se loger dans cet anneau.

 
       
 

Montage du mât

Le mât ne sera pas collé pour
permettre son alignement.
Ni sur le pont, ni sur la coque.

 

On insère le mât dans le trou situé

le plus vers l'avant du pont.

 
       
 

LA COQUE

 

L'aiguillot est déjà installé. On y enfilera la barre à la fin du montage.

 

Le fil utilisé est mou et déformable très facilement pour des raisons de sécurité. Par contre, le vit-de-mulet et l'aiguilletot sont soudés par une goutte d'étain pour éviter le démontage.

 

On remarquera la base qui est en papier froissé.

 
       
 

LE PONT

Le pont sera collé contre la coque avec de la colle à bois, à l'aide d'un petit pinceau ou d'une allumette faisant office de pinceau.

 

Attention à ne pas coller le mât !
Ni sur le pont, ni sur la coque...

 

On utilise deux petits fils de fer qui seront installés provisoirement et qui serviront à maintenir le pont pendant le séchage de la colle. Ils permettent également d'aligner les trous qui serviront à passer les haubans latéraux. Sur cette image, le hauban de bâbord est fixé au pont. Lorsque l'on sera sûr du montage, on pourra serrer les noeuds.

 
       
 

Détail du fil de fer de maintien du pont pendant le collage du pont.

 

Comme il est dit précédemment, ce fil de fer permet d'aligner les trous pour le passage du hauban.

 

La colle à bois est préférable pour permettre un ajustement du pont sur la coque. Le temps de séchage est de une heure.

On peut aussi placer la coque sur un radiateur pour accélérer l'opération.

 
       
 

Quand le pont est collé, on coupe un morceau de fil pour passer la corde qui formera les haubans.

 

On remarquera la position des différents trous qui traversent la tête de mât.

 

Le trou du haut, situé dans l'axe du bateau, est réservé à la balancine de la grand-voile.

 

Le démontage des cordes est possible en réalisant des petits coins en allumette comme cela est indiqué plus loin.

 
       
  La photo montre la traversée de la corde pour fabriquer les deux haubans.

Il faut couper un brin suffisamment long pour être à l'aise pour faire le noeud sur le pont, à tribord comme à bâbord.
 
       
  Voici le noeud à bâbord.  
       
 

Gros plan sur le point d'amure du foc.

 

C'est la partie du foc cousue avec du fil noir.

 
       
  Passage de la drisse du foc dans le trou en tête de mât.  
       
 

On pourra tendre la drisse de foc.

 

Sur les images ici présentées, aucune drisse n'a été nouée pour pouvoir démonter l'ensemble.

 

 

 
       
 

Passage de la drisse de grand-voile dans le trou situé à l'arrière du mât sur le pont.

 

Si l'on veut conserver une certaine souplesse dans le réglage de la voile, on pourra bloquer la drisse par un petit morceau d'allumette taillé en pointe qui sera enfoncé verticalement dans le trou où passe la drisse.

 

Pour tendre la voile, il suffira de relâcher le coin pour tirer sur la drisse ou donner du mou.

 
       
  Passage de la drisse de la grand-voile dans le trou complètement en haut, en tête de mât.  
       
  Voici la grand-voile en cours d'installation.  
       
  On accroche la bôme au vit-de-mulet et on tend les drisses de grand-voile de manière à ajuster sa hauteur sur le mât.  
       
 

On enfile la barre sur l'aiguilletot.

 

Attention, le collage barre-safran est fragile.

 
       
  Voici le voilier installé sur une mer en papier froissé.  
       
 

Le voilier est terminé. Il ne reste plus qu'à bloquer les drisses par des petits coins en allumette.

 

La partie pointue qui traverse le dessous de la coque sera coupée avec des ciseaux de manière à laisser un bout dépasser d'un ou deux millimètres.

 
       
 

Voici le voilier posé sur une table, en décoration.

 

Il est installé sur l'autre demi-coque de noix découpée avec un disque et une perceuse miniature.

Le bois de la noix est un matériau très dur. Il ne faut surtout pas essayer de le percer avec une pointe de couteau.

 

Le trou que l'on voit sur la coque à bâbord est prévu pour le maintien du bateau en cale sèche.

 

 

 
Port du Guilvinec - Le 17 novembre 2013
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